Collage à partir d'œuvres de 2008, colorisation informatique

L’EMPLOI traditionnel du boutis dans la vie quotidienne, de nos jours, est le plus souvent du domaine de la collection ; je vous propose par ce site de mettre en scène vos œuvres dans la maison.

            Si l’on admet, qu’en lumière directe, les volumes du boutis seront bien servis sous un angle de 30 degrés, son premier emploi est en tapis de table. Usage très répandu, mais si cette table est située entre un passage et une fenêtre, l’aspect du boutis sera dynamisé par votre propre mouvement. Le soir, il sera un très bon réflecteur sous la suspension éclairant la table.

            Bien sûr, en panneau mural, un boutis restitue la moindre lumière comme le ferait une vane* sur un canapé.

            En brise-bise, rideau (pour un fenestron par exemple), ou inséré dans un rideau, il tamise la lumière du jour à la façon des lithophanies en biscuit et réfléchit la lumière artificielle du soir.

            Je vous propose aussi de réaliser des vide-poches à la façon de ces corbeilles en indiennes provençales que l’on trouve sur le marché. De vieux boutons de manchette, ou, mieux encore, les modèles en passementerie, feront l’affaire pour introduire un contre point de couleur à d'intéressants petits objets.

               Enfin, les luminaires que je vous propose de réaliser, offrent la meilleure destination à vos ouvrages, permettant d’appréhender le boutis par tous ses aspects, en lumière directe, le jour, et en lumière traversante, le soir.

CAR on reconnaît, on apprécie un boutis, de type piqûre de Marseille (et non piqué de Marseille), en l'interposant entre une lumière et soi, comme on mire un œuf ; les coutures apparaissent plus claires, les densités du méchage se révèlent . Une piquûre de Marseille est un ouvrage réalisé avec la technique du boutis mais dont on aura pris soin de conserver des zones non méchées, augmentant sa translucidité, pour plus de légèreté.

* Une vane est une courtepointe provençale.