Christine Prince et moi, avons conçu et créé une chemise inspirée du Japon. Le col kimono, de cette chemise en lin naturel, est en boutis. Hubert Valeri

Col kimono en boutis

Lin et batiste de coton, fils de couleurs, mèche blanche et noire.

Caissargues

Publié le 09/06/2022 à 05:05 dans Le Midi LibreSalon-boutis-2022-Midi-Libre.jpg

Le Salon du boutis s’est déroulé du 26 au 28 mai, au centre Saint-Exupéry, et a réuni de nombreux passionnés de ce savoir-faire, appelé également broderie de Marseille, classé en 2019, à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel en France.

Durant ces trois journées, trente-deux exposants, venus de l’Hexagone et de l’étranger, ont fait partager leur passion aux visiteurs, à travers les présentations de leurs œuvres et de nombreuses démonstrations, faisant percevoir ainsi au public, l’évolution du boutis à travers les âges.

Les néophytes ont pu ainsi découvrir cet art dont, comme le précise le créateur Hubert Valeri, "la technique est simple, mais le résultat est des plus sophistiqués".

Lors de l’ouverture, en présence des demoiselles d’honneur de la reine d’Arles et de nombreuses personnalités, l’association France boutis a remis à Olivier Fabregoul, maire, une surnappe qui ornera la salle des mariages de la mairie. Cet ouvrage collectif qui a mobilisé six personnes (Annie-Claude Pantel, France Gioiosa, Nicole Brun, Mariane Gayraud, Marguerite Achard et Aline Cartalade) durant plusieurs mois, et nécessité près de 700 heures de travail, a été conçu spécialement pour Caissargues, d’après un dessin d’Hubert Valeri.

Sur cet ouvrage, le point, l’amande de Caissargues (brevetée à l’Inpi), qui a été créé spécialement pour lier la commune au boutis, a retenu l’attention des personnalités présentes.

Contact au 06 87 55 57 65 ou au 06 81 36 11 47 ou sur franceboutis.com.

Correspondant Midi Libre : famillesalze@orange.fr